mardi 1 avril 2014

Geisha

Titre : Geisha
Titre original : Memors of geisha
Auteur : Arthur Golden
Traduction : Annie Hamel
Édition : Le livre de poche
Parution : 2012
Nombre de pages : 601
Synopsis : A 9 ans, dans le Japon d'avant la 2nde Guerre Mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto. Dotée d’extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha.
Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu de hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs. Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour...



Avis :
     Suite à certains avis positifs de Blogueurs, notamment celle d'Alice - blogueuse chez qui je suis allée chercher mes premiers livres de Wish-List -, je ne pouvais pas ne pas mettre ce livre dans ma liste d'anniversaire. Et d'ailleurs, merci à celle qui me l'a offert : bonne pioche !
    Je dirais que Geisha fait partie de ces livres à genre unique : vous ne lirez pas 2 histoires comme celle-ci. Vous pourrez certainement lire tous les livres concernant les geishas, le Japon ou encore ces histoires de gamins qui changent de vie du jour au lendemain, mais jamais aucun n'arrivera à la cheville de cette perle - ou alors conseillez-moi d'autres livres !

    Comment ne pas accrocher à ce petit bout de femme qui aime sa vie plus que n'importe quelle autre enfant, avec sa naïveté, son optimiste, son ambition et sa persévérance ? Comment ne pas avoir envie qu'elle s'en sorte, et comment ne pas accrocher à cette histoire ? Sayuri - Chiyo - est si pure qu'il est cruel de lui voir accorder ce destin là. Au départ je pensais - quand elle arrive à Tokyo - à toutes les horreurs qui pourraient lui arriver, et qu'elle se relèverait. Alors oui, Chiyo est une battante, elle se relève, elle affronte mais assume presque totalement ce qui lui arrive. C'est ça la force de ce roman, c'est qu'elle n'avait jamais rêvé de cette vie là, mais qu'elle arrive à en tirer le meilleur, avec beaucoup de chance et de persévérance.

    Comprenant qu'elle n'a pas d'autre destin que de devenir une Geisha réputée pour rembourser ses dettes - ça ou errer dans les rues, voilà - et que bien des personnes ne s'écarteront pas de son chemin, elle va nous prouver ce que c'est d'avoir envie. D'abord résignée, ce n'est qu'à la rencontre avec le Président qu'elle réalisera ce que doit être sa vie et qu'elle prendra conscience de ses atouts. Il vient ensuite l'aide de Mameha, précieuse, qui permettra à Sayuri de devenir une des plus grands geishas du Japon.

    Contrairement à ce qu'on peut penser, l'intrigue avance lentement, mais sans longueurs : les progrès de Chiyo (son nom qu'elle avait enfant) se font progressivement avec assez de ralentissement pour tenir le lecteur en haleine, c'est pour ça que j'ai dévoré ce livre. Les péripéties sont nombreuses - une fois qu'on a bien compris les objectifs d'une geisha - et pourtant je rassure, tout est compréhensible.

    C'est une merveilleuse histoire que nous fait partager Arthur Golden, avec les pensées de Sayuri, ses peines, ses rêves, et aussi un peu d'histoire du Japon, ce qui n'a pas été pour me déplaire. Il faut noter toutefois que l'histoire ne fait que très peu rire, et même parfois on a droit à des choses très cruelles : je m'y attendais mais c'est une anecdote à signaler.
    Un roman que je recommande chaudement, qui nous fera grandement relativiser et même qui détruira nos à priori sur les geishas d'un autre temps.


 "- Les jeunes filles imaginent des choses insensées ! Les espérances, c'est comme les ornements qu'on porte dans les cheveux. Les filles en ont trop. Une fois vieilles, il suffit qu'elles en mettent pour se rendre ridicules."

Vous aimerez peut-être :
Je ne veux pas être Anastasia de Eugénie Massalsky-Romanovsky
Une bonne épouse indienne d'Anne Cherian
3096 jours de Natascha Kampusch
Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka

D'autres blogueurs en parlent :

3 commentaires:

  1. Je suis tellement ravie qu'il t'ait plu ! ♥
    Et je suis entièrement d'accord, il n'y a pas deux histoires comme celle-ci. Ce genre de roman, ce n'est pourtant mon genre, je m'ennuie beaucoup.. Mais Geisha et Arthur Golden ont réussi à me transporter à un point où c'est devenu mon livre préféré !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Au contraire j'adore les "histoires vraies" les témoignages historiques, mais cette histoire-là sort vraiment du lot. C'était génial ! :D

      Supprimer
  2. Je l'ai lu il y a quelques années et j'avais adoré ce livre! C'était un coup de cœur :)

    RépondreSupprimer

Merci de votre passage sur mon blog !
À bientôt !