vendredi 27 juin 2014

Sors de ce corps, William

Titre : Sors de ce corps, William
Titre original : Plötzlitch Shakespeare
Auteur : David Safier
Traduction : Catherine Barret
Édition : Pocket
Parution : 2010
Nombre de pages : 356
Synopsis : C'était Roméo et Juliette et patatras : c'est Peines d'amour perdues...
Plaquée par l'homme de sa vie, Rosa est prête à tout pour le récupérer. Au point de croire aux boniments du magicien Prospero, spécialiste des voyages dans le temps et retour d'affection... Mal lui en prend car, sitôt ensorcelée, la jeune femme reprend conscience dans la peau de... William Shakespeare.



Avis : 
  Encore une bonne lecture ! J'adore l'univers et l'originalité de Safier en général, mais là je dois avouer que c'était génial ! Le personnage de William Shakespeare est tout simplement adorable et insupportable à la fois (si, si !), sa perversité cachant un plus grand trouble, il ne lésine pas sur les blagues salaces à un tel point qu'on arriverait presque à les sortir à sa place vers la fin du roman. Le personnage de Rosa lui m'est apparu beaucoup moins supportable : c'est certes le personnage principal mais son côté énamourée et looseuse n'ont pas fonctionné avec moi. Bien qu'elle fasse preuve d'une grande autodérision et d'un bon humour.


  Rosa est donc hypnotisée et se retrouve quelques siècles en arrière, dans le corps de William Shakespeare, et prend contrôle de son corps : une idée assez originale et qui, comme vous devez vous en douter, laisse place à de grandes situations rocambolesques et totalement décalées (la conversation faite à la reine Elisabeth, la séduction). C'est ça qui est vraiment drôle, en plus de la complicité qui s'installe entre William et Rosa, qui leur permet de faire un duo de choc ! De plus, comme dans tous les romans de Safier, les personnages sont amenés à se remettre en question. Mais dans ce roman-ci, l'héroïne doit trouver ce qu'est le véritable amour - une vraie question de bac philo - et c'est peut-être un thème qui a été plus abouti dans ce roman. Je veux dire : Safier amène toujours une part de philosophie, de remise en question mais là ça a été beaucoup plus fort et beaucoup plus présent dans ce roman. Et c'est sûrement pour ça que le roman devient le number one des meilleurs livres de Safier que j'ai lu !


  Le pourquoi du comment que j'ai mis que 17 et ils sont où les 3 points manquants : déjà on ne peut pas mettre 20. La perfection n'existe pas hein ! Comme dit précédemment, le personnage de Rosa ne m'a pas touché et j'ai eu une plus grande affection pour William que pour elle - peut-être était-ce le but ? En plus, comme dans les autres romans de Safier, la fin est trop mélodramatique pour moi, et même trop "héroïque". Il doit aimer ça le malin ! Mais ça n'en reste pas moins une bonne lecture qui saura ravir les plus romantiques et les plus littéraires d'entre nous - et les amoureux de l'originalité et des situations renversantes aussi !

 "J'étais Shakespeare ? Le Shakespeare ? Et surtout : je serais Shakespeare tant que je resterais dans ce pétrin ?
Enfin ! C'était toujours mieux que Kafka..."

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3 commentaires:

  1. coucou
    j'avais adoré cette lecture ;) le passage sur le petit Willy m'avait fait éclaté de rire

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    1. Ouiiii ! C'était extra ! Plein de moments comme ça dans ce bouquin c'est top !

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  2. Il a pas l'air mal ! J'avais aimé Maudit karma, du même auteur :)

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Merci de votre passage sur mon blog !
À bientôt !